Déduire de l'armature de la portée la tonalité de son morceau et réciproquement : casse-tête résolu grâce au Tonaliscope, un outil imaginé par Jean-Louis PASTEUR...

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Une invention de Jean-Louis PASTEUR

Le TONALISCOPE

une règle à curseur d’usage musical fournissant l’armature de toute tonalité donnée
et réciproquement

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MODÈLE DÉPOSÉ N° 994535

ENREGISTRÉ À L'I.N.P.I. LE 19 JUILLET 1999
(VALIDITÉ 25 ANS)

SOUS LA FORME D'UN PRÊT-À-MONTER EN CARTON

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1) Utilité de l'invention

2) Propriété musicale sur laquelle se fonde l'invention

3) Principe et description de l'invention

4) Réalisation pratique et améliorations accessoires

5) Originalité de l'invention

6) Comment établir le contact avec l'inventeur ?

/) Les autres pages de Jean-Louis PASTEUR

Le Tonaliscope monté (recto de la règle à curseur)

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1) Utilité de l'invention

De très nombreux amateurs de musique rencontrent une difficulté certaine à mémoriser les armatures des diverses tonalités classiques et, inversement, les tonalités associées aux différentes armatures, même quand ils ont appris les recettes mnémotechniques adéquates, ce qui est loin d’être le cas de tous. Or cette information est indispensable, non seulement pour lire commodément la musique composée, mais aussi pour harmoniser les mélodies, voire pour détecter les modulations, analyser les morceaux et comprendre comment ils sont construits.

Cette invention propose, par un moyen mécanique simple, d’obtenir très rapidement et très aisément cette information dans tous les cas de figure.

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2) Propriété musicale sur laquelle se fonde l'invention

Le mode majeur a pour gamme de référence la gamme de do majeur :

Mode majeur	Degrés	1	2	3	4	5	6	7
	Notes	do	ré	mi	fa	sol	la	si

Le mode mineur a pour gamme de référence la gamme de la mineur :

Mode mineur	Degrés	1	2	3	4	5	6	7
	Notes	la	si	do	ré	mi	fa	sol

En rangeant les degrés de la gamme de do majeur dans l’ordre : 4 1 5 2 6 3 7 et les degrés de celle de la mineur dans l’ordre : 6 3 7 4 1 5 2, on obtient une progression des sons par quintes ascendantes (une quinte = 3 tons plus un demi-ton diatoniques) :

Gamme majeure	Degrés	4	1	5	2	6	3	7
Gamme mineure	Degrés	6	3	7	4	1	5	2
Progression par quintes	Notes	fa	do	sol	ré	la	mi	si

Par définition du mode, la succession des intervalles entre les degrés consécutifs de la gamme diatonique est la même dans toutes les tonalités majeures (resp. mineures). On peut donc classer ces degrés dans un ordre tel que chacun se déduise du précédent par un saut ascendant d’une quinte : il suffit pour cela de procéder au réarrangement qui a déjà réussi dans le cas de do majeur (resp. la mineur), comme indiqué au tableau précédent.

Réciproquement, à toute séquence de sept sons dont chacun se déduit du précédent par une quinte ascendante, on peut associer une gamme majeure (resp. mineure) : le 2ième son (resp. le 5ième) de la séquence sera le degré 1, la tonique, de la gamme et ainsi de suite comme indiqué dans le tableau précédent.

Il existe donc une correspondance biunivoque entre une progression par quintes ascendantes de sept sons et une gamme majeure (resp. mineure) :

Progression par quintes ascendantes
fa b	do b	sol b	ré b	la b	mi b	si b	fa	do	sol	ré	la	mi	si	fa #	do #	sol #	ré #	la #	mi #	si #

Toute tranche de sept sons consécutifs de cette progression se compose donc des sept degrés d’une tonalité majeure (resp. mineure) : celle dont la tonique sera le 2ième son de la tranche (resp. le 5ième).

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3) Principe et description de l'invention

• Sur une règle, nous inscrivons trois lignes :
  1. la première porte la progression par quintes ascendantes explicitée dans le tableau précédent ;
  2. la deuxième indique, sous chaque son, le nombre de sons diésés cumulés depuis la gauche de la progression ;
  3. la troisième indique de même le nombre de sons bémolisés cumulés depuis la droite de la progression.
  
  
• Nous lui assujettissons un curseur portant au minimum les éléments suivants :
  1. une fenêtre ouvrant sur sept sons consécutifs de la progression imprimée sur la règle, donc constitutifs des gammes de deux tonalités dites relatives - l’une majeure, l’autre mineure - et portant sur son bord un repère pour la tonique majeure, et un repère pour la tonique mineure ;
  2. une fenêtre dans laquelle se lit le nombre de dièses de la tonalité ;
  3. une fenêtre dans laquelle se lit le nombre de bémols de la tonalité.

Notons toutefois que la disposition de l’ensemble pourrait être inversée par symétrie entre la gauche et la droite, la progression se faisant alors par quintes descendantes du si dièse au fa bémol, sans que le principe de l’invention soit modifié.

Dès lors, on peut :

• soit déduire l’armature à partir de toute tonalité donnée : il suffit de mettre en regard le repère du curseur relatif à la tonique du mode consideré avec sa valeur lue sur la règle. Les nombres de dièses et de bémols s’affichent alors dans leurs fenêtres respectives et les degrés altérés apparaissent explicitement dans la fenêtre des sons constitutifs.
  
  
• soit déduire de toute armature donnée les tonalités majeure et mineure associées : il suffit de déplacer le curseur de manière qu’apparaisse le nombre des dièses ou des bémols de l’armature dans la fenêtre appropriée et de lire la tonique de chaque mode face au repère correspondant.

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4) Réalisation pratique et améliorations accessoires

Cet instrument sera réalisé en matériaux rigides (bois, métal, plastique) ou semi-rigides (carton, kit à découper et coller). Compte tenu qu’il se destine essentiellement aux musiciens amateurs, il pourra être utilement agrémenté d’informations complémentaires :

• La désignation latine des notes dans la progression par quintes pourra être complétée par leurs désignations allemande et anglo-saxonne.
  
  
• Une fenêtre supplémentaire du curseur pourra ouvrir sur une copie à l’identique de la progression par quinte : de la sorte l’une pourra être consacrée au mode majeur, l’autre au mode mineur et l’on pourra, sur le curseur, faire figurer un repère non seulement pour la tonique mais aussi pour tous les autres degrés de la gamme dans chaque mode.
  
  
• Une fenêtre supplémentaire du curseur pourra ouvrir sur une copie parallèle de la progression par quintes mais dont les notes à l’état naturel auront été retirées : de la sorte, les notes altérées de la gamme seront immédiatement visualisées.
  
  
• Enfin tous les espaces laissés vacants pourront être remplis d’informations utiles sur d’autres points de la musique (modes, harmonisation, altérations, durées, rythmes, clefs, etc.).

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5) Originalité de l'invention

Le 19 juillet 1999, l’inventeur Jean-Louis PASTEUR a revendiqué l’antériorité sur tout dispositif musical fournissant :

• d’une part l’armature connaissant la tonalité ;
• d’autre part les tonalités majeure et mineure connaissant l’armature ;

et ce par le moyen :

• d’une règle affichant la suite des sons musicaux classés par quintes soit ascendantes du fa bémol au si dièse, soit descendantes du si dièse au fa bémol ;
• équipée d’un curseur ; lui-même doté :
• d’une fenêtre ouvrant sur cette suite de sons et portant un repère pour chacune des toniques majeure et mineure ;
• de fenêtres donnant le nombre de bémols et le nombre de dièses de la tonalité et/ou fournissant explicitement les notes altérées de la gamme et/ou ses sept sons constitutifs.

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6) Comment établir le contact ?

Vous êtes musicien(ne) et vous souhaiteriez faire l'acquisition d'un Tonaliscope ?

Vous êtes industriel(le) et vous souhaiteriez produire et commercialiser le Tonaliscope ?

Vous êtes simplement intéressé(e) par cet appareil et vous avez des questions à poser ?

...Il vous suffit de cliquer ici pour laisser un message et établir le contact.

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7) Les autres pages de Jean-Louis PASTEUR

Le kit du Tonaliscope

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