Aux organisateurs de spectacles disposant d'une belle église d'acoustique réverbérante, Jean-Louis PASTEUR propose son RECITAL de CHANT GREGORIEN SOLO A CAPPELLA à la lumière des cierges.







La chaîne et les vidéos



de Jean-Louis PASTEUR


dont, proposé dans ses récitals :

Ubi Caritas
Missa de Angelis
Requiem Æternam
Dies Iræ
In Paradisum
O Filii et Filiæ
Laudes Regiæ

=============================

Tandis que vous lisez cette page, Jean-Louis Pasteur vous offre un instant de paix
sous les voûtes romanes en vous chantant l'antienne grégorienne Ubi caritas.
Veuillez
cliquer ici
pour écouter.

=============================

Bienvenue ! Vous êtes le ème visiteur de ce site.

=============================

=============================


Jean-Louis PASTEUR

vous propose d'animer vos

BELLES EGLISES ROMANES OU GOTHIQUES

de son récital de

CHANT GREGORIEN SOLO A CAPPELLA

à la lumière des cierges.


=============================

1) Qu'est-ce que le CHANT GREGORIEN ? par Jean-Louis PASTEUR

Son histoire
Ses spécificités musicales

2) Jean-Louis PASTEUR explicite sa conception du CHANT GREGORIEN

Le Chant Grégorien, voix divine des Abbayes et des Couvents ? Oui... mais pas seulement !
Le Chant Grégorien, chant des chorales et des maîtrises ? Oui... mais pas seulement !
Le Chant Grégorien, chant de culte des célébrations catholiques ? Oui... mais pas seulement !

3) L'historique du récital

La genèse d'un concept original
Les spectacles réalisés : 1989-1993 / 1994 / 1995 / 1996 / 1997-1998

4) L'avis de la presse : extraits d'articles

Année 1994
Année 1995
Année 1996

5) L'avis du public : extraits du livre d'or

La musique
La spiritualité
L'émotion
La nostalgie
Le cadre
L'avis des enfants

6) Les modalités du récital

Le programme
Le contrat
L'organisation pratique

7) Pour prendre contact

8) Les autres pages du site de Jean-Louis PASTEUR


=============================


1) Qu'est-ce que le CHANT GREGORIEN ? par Jean-Louis PASTEUR


Son histoire

La musique apparut très tôt dans le culte chrétien, pour élever les âmes et raffermir l'élan vers Dieu: sous l'Empire Romain, les prosélytes clandestins des catacombes ornaient sans doute déjà leurs prières de mélodies simples inspirées des chants hébraïques et des couplets populaires locaux.

Eglise de Saint-Bard en Creuse (France)

En 312, l'empereur Constantin Ier se convertit, consacrant le triomphe de la nouvelle religion sur le polythéisme. Du IVe au VIIIe siècles, les chants chrétiens en latin se structurent et s'enrichissent pour former des ensembles liturgiques cohérents mais différents d'une région à l'autre: répertoire vieux-romain à Rome -fixé dans le Sacramentaire de Rome par le pape Saint Grégoire Ier le Grand (590-604) auquel est à tort attribué le chant "grégorien"-, bénéventain en Italie du Sud, ambrosien dans le Milanais, wisigothique puis mozarabe en Espagne, gallican en Occitanie, enfin romano-franc de la Bretagne au Rhin.

A compter du VIIIe siècle, c'est cette dernière forme venue du nord qui s'impose à presque toute la Chrétienté sous le nom de Chant Grégorien. Celui-ci propose dès cette époque un rituel quasi complet de chants propres -c'est-à-dire adaptés à chaque événement du calendrier liturgique- tandis que les chants ordinaires -communs à toutes les messes de l'année- continueront d'évoluer jusqu'au XIIe siècle et même au-delà. Son rayonnement est assuré par l'impulsion créatrice et civilisatrice de prestigieux centres d'études monastiques tels que Saint-Gall, Metz, Chartres, Limoges, Le Bec-Hellouin, Saint-Wandrille.

Puis, normalisé et préservé mais aussi appauvri par l'écriture diastématique -les quatre lignes et les notes carrées remplaçant les symboles graphiques in campo aperto antérieurs-, concurrencé par la polyphonie naissante et les musiques mesurées, le Chant Grégorien tombe peu à peu en désuétude dès la fin du Moyen-Age, malgré la diffusion du Temporal et du Sanctoral par l'Imprimerie des Médicis à partir de 1614.

Il faudra attendre 1833 et le retour des Bénédictins à l'Abbaye de Solesmes pour voir s'amorcer sa renaissance, confortée par l'Edition Vaticane à partir de 1908.


Ses spécificités musicales

Le Chant Grégorien est un cantus planus, c'est-à-dire une monodie liturgique non mesurée.

Eglise de Noth en Creuse (France)

Succession de flux (arsis) et de reflux (thesis), ponctué de respirations, nuancé d'élargissements ou épisèmes, de rebonds ou ictus, le rythme, libre, a pour fonction essentielle de souligner le sens, l'accentuation et l'articulation du texte latin.

Les gammes médiévales utilisaient exclusivement à l'état naturel, quoique avec un diapason mobile, les sons de l'hexacorde (ut, ré, mi, fa, sol, la); seul le si, qui n'apparaîtra d'ailleurs sous ce nom qu'au XVIIe siècle, pouvait être bémolisé. Ce système n'en offrait pas moins une grande richesse modale puisque le Chant Grégorien dispose de huit tons principaux créant des climats très différents suivant la nature de leur tierce initiale, majeure ou mineure, et l'écart entre la finale (tonique) et la teneur (dominante), qui s'étage de la tierce mineure à la sixte mineure. Les quatre modes où cet intervalle est d'une quinte ou d'une sixte sont les modes authentes (1er, 3e, 5e, 7e), de tessiture élancée, les quatre autres, où cet écart est d'une tierce ou d'une quarte, sont les modes plagaux (2e, 4e, 6e, 8e), plus recueillis. Les 1er, 2e, 3e et 4e modes peuvent être qualifiés de mineurs (tierce initiale mineure), les 5e, 6e, 7e, 8e de majeurs (tierce initiale majeure).

La mélodie proprement dite se décompose en éléments normalisés, les neumes, dont les principaux ont nom punctum et virga (une note), podatus et clivis (deux notes respectivement montantes / descendantes), scandicus et climacus (trois notes ou plus respectivement montantes / descendantes), torculus et porrectus (trois notes, la seconde respectivement plus élevée / plus basse).

Certains chants sont des récitatifs psalmodiés, dont la ligne mélodique, suivant une architecture immuable, comporte successivement intonation-teneur-flexe, teneur-médiante, intonation-teneur-terminaison. D'autres, antiennes et répons, sont des airs libres s'appuyant seulement sur les formules caractéristiques du mode dans lequel ils sont écrits.

Le chant est syllabique s'il présente une note par syllabe, neumatique s'il comporte un neume par syllabe, orné si chaque syllabe porte une synthèse de plusieurs neumes, enfin mélismatique quand le texte passe au second plan au profit de très longues vocalises généralement effectuées sur les voyelles finales.

Eglise d'Evaux-les-Bains en Creuse (France)

Le répertoire grégorien est constitué par:
- les chants de la Messe, eux-mêmes subdivisés en chants du Commun (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei) et chants du Propre (Introït, Graduel, Alleluia, Trait, Séquence, Offertoire, Communion);
- les chants de l'Office (Invitatoire, Hymnes, Psaumes, Cantiques, Leçons, Répons, Te Deum, Oraison). L'Office, surtout conventuel, représente les prières dites en commun qui jalonnent la vie des moines: l'Office des Leçons, nocturne, célébré à Matines; l'Office des Heures, diurne, célébré aux différentes étapes de la journée: Prime, Laudes, Tierce, Sexte, None, Vêpres, Complies.


=============================


2) Jean-Louis PASTEUR explicite sa conception du CHANT GREGORIEN


Le Chant Grégorien, voix divine des Abbayes et des Couvents ?
Oui... mais pas seulement !

Eglise de Clairavaux en Creuse (France)

Certes, les seuls phonogrammes de Chant Grégorien couramment distribués émanent d'Abbayes célèbres, derniers lieux à perpétuer quotidiennement cette forme de liturgie.
Certes, c'est le travail anonyme et patient des moines copistes du Haut Moyen Age qui a permis à cette musique de parvenir jusqu'à nous.
Certes, c'est au travail d'exhumation de l'Abbaye de Solesmes depuis un siècle et demi que l'on doit la résurgence du Chant Grégorien dans les cultes au XIXème siècle.

Cet hommage dûment rendu, n'oublions pas que le Chant Grégorien a été, pendant de longs siècles, le mode d'expression normal de l'ensemble de la Chrétienté, le chant de tous les cultes, messes ou offices, des villes et des campagnes, des grands et des humbles, des lettrés et des analphabètes, des ecclésiastiques et, infiniment plus nombreux, des laïcs réunis dans les nefs pour célébrer ensemble la communion.

Comment entonnaient les solistes, chantres, diacres ou prêtres de ces époques ? Comment leur répondait l'assemblée des fidèles ?
Sans doute très différemment des Bénédictins d'aujourd'hui, dont l'expression tend à une pureté sublime affranchie de toute émotion terrestre.
Comment en effet imaginer que des croyants dont la foi était entière et profonde, de la candide rusticité des chapiteaux romans, eussent pu ne pas laisser transparaître leurs sentiments quand ils chantaient la tragédie de la Crucifixion, la liesse de la Résurrection ou la tendresse de la Nativité ? Comment imaginer que de tels chanteurs, amateurs pour la plupart, eussent pu donner la priorité aux célestes diaphanéités d'une vocalité très travaillée sur le sens des textes et la force symbolique des événements ?

Jean-Louis Pasteur ne propose pas un succédané des offices conventuels - ce serait une imposture - mais une approche qui leur est, plus encore que différente, complémentaire. Car, tandis que les aériennes voix monastiques se désincarnent au choeur des abbatiales pour mieux s'élever vers l'Objet divin de la prière, lui s'attache à évoquer, des profondeurs de son registre de baryton, le Sujet de chair et de sang qui implore et qui vénère, l'Homme en componction devant la hauteur des archivoltes et la majesté du Tout-Puissant.
Son ambition est de recréer le climat des messes d'antan, l'art spontané de l'immense majorité des interprètes anonymes et fervents de la foi de jadis. Son répertoire porte surtout sur les chants de la messe, communs ou propres, des plus syllabiques aux plus mélismatiques, et il s'autorise, guidé par son intuition autant que par les conseils des grands traités, toute une palette de rythmes et de couleurs qui restitue au Chant Grégorien la diversité d'une très longue histoire et la magie d'un discours toujours dense d'une signification topique.


Eglise de Saint-Angel en Corrèze (France)

Le Chant Grégorien, chant des chorales et des maîtrises ?
Oui... mais pas seulement !

Fondamentalement, le Chant Grégorien est un chant de prière, un chant de partage de l'élan vers Dieu. C'est pourquoi il est le plus souvent conçu pour être chanté en choeur, en alternance de groupes choraux ou en répons d'un choeur à un ou plusieurs solistes.

Toutefois, sans même nous arrêter au fait que beaucoup de pièces, et non des moindres, sont écrites pour des solistes -ainsi le grand Exsultet de la vigile pascale, un des fleurons du répertoire de Jean-Louis Pasteur-, soulignons que le Chant Grégorien est par essence une monodie et que, par conséquent, il peut être intégralement rendu par une seule voix.

Beaucoup de textes des prières grégoriennes parlent à la première personne du singulier et se satisfont donc très bien, au niveau du sens, d'un interprète unique.
Mais peut-on dire que "Miserere Nobis" devient absurde s'il est chanté par un seul individu ? Eu égard à l'universalité du message chrétien, ne doit-on pas considérer que cet appel vise à intercéder pour l'ensemble des personnes présentes -et même au-delà-, quelle que soit la proportion d'entre elles qui prend part à son émission vocale ?

Le répons est certes difficile, mais non impossible, à restituer par un seul interprète: Jean-Louis Pasteur crée l'illusion par des effets de piano-forte, des inflexions de timbres et la mise à profit des réverbérations sur les voûtes et les parois des églises dans lesquelles il se produit, toujours soigneusement sélectionnées pour leur qualité acoustique.

Le chant en solo utilise pleinement la grande latitude de phrasé et de mouvement que laisse la partition en notation vaticane; il permet aussi, en fonction de la durée des échos, de l'atmosphère du moment, de moduler jusqu'à la dernière minute les paramètres du chant. L'artiste, seul avec son talent, peut par ailleurs approfondir son travail chaque jour et aussi longuement qu'il le souhaite.

Le chant choral, au contraire, présente toutes les contraintes de la musique en formation: nécessité d'une cohérence parfaite, surtout pour un chant à l'unisson, qui oblige à figer préalablement tous les degrés de liberté de l'interprétation; difficulté de réunion et de gestion de groupes souvent bénévoles, répétitions forcément limitées. Si grands que soient le dévouement et l'enthousiasme des amateurs dont se composent généralement les choeurs grégoriens, suffisent-ils toujours à pallier ces obstacles à un rendu vraiment professionnel ?


Eglise de Thines en Ardèche (France)

Le Chant Grégorien, chant de culte des célébrations catholiques ?
Oui... mais pas seulement !

Le Chant Grégorien s'est peu à peu effacé du culte catholique romain à la suite du Concile Vatican Deux, il y a trente ans. S'il survit à l'abri de certains couvents, comme en témoigne une abondante production discographique, s'il apparaît épisodiquement dans les grandes célébrations de quelque paroisse nostalgique, suscitant souvent ailleurs, hélas, la défiance du clergé progressiste, il est clair que, dans sa quasi-totalité, le peuple des croyants ne le chante plus et n'y a plus accès. Il n'a donc plus pour l'Eglise de fonction rituelle vivante.

En revanche, le Chant Grégorien appartient au patrimoine culturel de tous les Européens d'aujourd'hui, pratiquants ou non, croyants ou non, au même titre que les cathédrales de nos cités. Il remonte en effet au très haut Moyen-Age, une époque où l'essentiel de la pensée et de la création artistique était d'ordre religieux, une époque surtout dont, si l'on excepte quelques compositions de troubadours qui nous sont d'ailleurs incomplètement parvenues, le seul vestige musical tangible est ce chant liturgique que nous ont pieusement conservé les monastères.
De plus, ne l'oublions pas, chacun d'entre nous compte des ancêtres qui, au moins pendant les longs siècles où le catholicisme fut religion d'état, ont chanté cette musique: elle fait donc, sensu stricto, partie intégrante de notre héritage spirituel à tous.

C'est pourquoi Jean-Louis Pasteur, dans le cadre laïc du concert, se considère habilité à offrir à son public de découvrir ou de redécouvrir cette page attachante et incontournable de notre civilisation.
D'autres chantent, souvent hors de tout contexte religieux et de toute dévotion, le Stabat Mater de Pergolèse, l'Ave Maria de Schubert ou le Requiem de Mozart. Ce sont, sous leur forme grégorienne et anonyme, les mêmes textes latins que propose Jean-Louis Pasteur dans ses récitals, avec tout le respect que lui inspire cette mise en musique vénérable, la plus ancienne de toutes; avec aussi le souci de faire vibrer les plus belles églises médiévales de cette envoûtante osmose entre pierre et voix par laquelle notre chant millénaire retrouve tour à tour la sereine majesté ou l'expressive humilité de ses origines.

=============================


3) L'historique du récital


La genèse d'un concept original (La Montagne, page Région, jeudi 7 juillet 1994)

"Cet été, pour la première fois, un chanteur se produira a cappella dans les églises creusoises.
Une voix, toute seule, sans soutien instrumental, sans amplification électrique...
le stade ultime du dépouillement musical !

Quand en 1986, venant de Paris, Jean-Louis Pasteur s'est installé en Creuse, il était guitariste classique -d'aucuns n'ont sans doute pas oublié la série de concerts qu'il a réalisée en Creuse en 1988- et spécialiste de flamenco -il a consacré à cette discipline une importante anthologie.

Eglise Monolithe d'Aubeterre-sur-Dronne en Charente (France)

Puis, peu à peu, il s'est laissé envoûter par la force tranquille de la campagne qui l'entourait, cette succession de prairies et de haies, de bosquets et de vallons, de hameaux blottis dans les arbres au bout d'étroites voies sinueuses: des paysages sans ostentation en somme mais qui réservent aux seuls visiteurs curieux et patients le privilège de partager leurs secrets, des secrets souvent modestes par la taille mais grands par la qualité et l'émotion qu'ils procurent.

A l'image du département dont elles sont l'ornement, les églises romanes de la Creuse, humbles de proportion et de décoration mais solidement campées sur leurs assises granitiques, défient le temps et les modes, l'agitation humaine et la colère des éléments; de leurs portes grandes ouvertes -une exception dans la France d'aujourd'hui- elles offrent au passant écrasé par le soleil de l'été un accueil fait de fraîcheur, de lumière tamisée, d'acoustique réfléchissante et de la ferveur partout perceptible de leurs constructeurs d'antan, les hardis maçons de la Creuse ou leurs aïeux.

Le désir d'animer ces édifices par une musique qui leur soit véritablement appropriée a tout naturellement conduit Jean-Louis Pasteur à s'intéresser au Chant Grégorien et à se lancer dans l'étude de cette forme vocale qui, du fait qu'elle se situe à la croisée d'une pratique cultuelle révolue et d'une technique musicale spécifique, échappe en grande partie aux enseignements officiels, tant artistiques que liturgiques. Travaillant depuis plusieurs années en autodidacte sur les traités et recueils édités par l'Abbaye de Solesmes, Jean-Louis Pasteur a souvent eu recours aux conseils avisés de son ami et accompagnateur Alain SANTONI, organiste titulaire des grandes orgues d'Aubusson, avec qui il donnera un concert unique chant et orgue à Vallières le jeudi 21 juillet; il s'est par ailleurs intégré pendant un trimestre au Choeur Grégorien de Tours, recueillant auprès de musiciens aussi éminents que Roger LAMBLIN ou Jean LEGUY une mine d'éclaircissements et aussi la conviction que le chant grégorien, musique millénaire fruit de multiples courants et apports, ne peut se réduire à une orthodoxie unique et incontestable: les nombreux signes de durée et ponctuation qui émaillent ses belles partitions aux notes carrées ou losangées, par exemple, ont fait l'objet au cours des âges de traductions très diverses et, en dernier recours, c'est l'inspiration de l'artiste, fondée sur le sens et l'accentuation du texte latin, qui doit prévaloir.

Pour la plupart de ses amateurs, cette forme d'art est indissociable des prestigieuses abbayes où les choeurs de moines perpétuent sa tradition, Solesmes, depuis peu Silos, et quelques autres. Pourtant l'univers conventuel, si sublimes que soient ses interprétations, ne saurait avoir l'exclusivité d'un chant qui fut pendant des générations l'expression collective de l'assemblée des fidèles et il n'est pas absurde qu'un laïc, à l'instar des chantres de jadis, interprète en solo dans une église ce chant monodique.

De sa seule voix, Jean-Louis Pasteur a animé de manière informelle quelques-uns des plus beaux sanctuaires de France, tels que la Cathédrale de Maguelone près de Montpellier, l'Abbaye d'Ainay à Lyon ou la Basilique Saint-Martin de Tours.
Mais il a souhaité offrir aux églises romanes de la Creuse la primeur d'une forme de récital qui sera probablement une première mondiale. Il a été encouragé dans sa démarche par l'Abbé André BINON, curé de Lupersat et mélomane averti, par Monsieur Raymond SABY, maire de Saint-Bard, et soutenu par l'enthousiasme des édiles des petites communes qui l'accueilleront, soucieux de mettre en valeur un patrimoine architectural amoureusement restauré et entretenu.

Puisse cette série de concerts susciter la curiosité et réjouir l'oreille et l'âme de nos concitoyens creusois et de nos amis estivants qui, en choisissant la région pour cadre de leurs vacances, ont montré leur soif de découvertes et de sensations neuves!"

Eglise de Lanobre en Cantal (France)


Les spectacles réalisés


Années 1989-1993 : Animations informelles

Cathédrale de MAGUELONE (près de Montpellier)
Abbaye d' AINAY (Lyon)
Basilique SAINT-MARTIN (Tours)
...


Année 1994 : Récitals

Église de SAINT-BARD (Creuse). Samedi 16 Juillet 1994 (21 h).

Église d' AUZANCES (Creuse). Mardi 19 Juillet 1994 (21 h).

Église de CHÉNIERS (Creuse). Mercredi 20 Juillet 1994 (21 h).

Eglise de VALLIERE (Creuse). Jeudi 21 Juillet 1994 (21 h). Chant et orgue.

Église d' ÉVAUX-LES-BAINS (Creuse). Vendredi 22 Juillet 1994 (20 h 30).

Église d' ARS (Creuse). Mardi 26 Juillet 1994 (21 h).

Église de NOTH (Creuse). Mercredi 27 Juillet 1994 (21 h).

Église de CLAIRAVAUX (Creuse). Samedi 6 Août 1994 (21 h).

Eglise d' ANTIGNAC (Cantal). Samedi 13 Août 1994 (21 h).

Eglise de SORDE-L'ABBAYE (Landes). Lundi 22 Août 1994 (21 h).


Année 1995 : Récitals

Église de TERNANT (Nièvre). Vendredi 11 Août 1995 (21 h).
Cette modeste église d'un village de Bourgogne occidentale, sis non loin de Saint-Honoré-les-Bains et du Mont Beuvray, est réputée pour ses deux triptyques flamands du XVe siècle consacrés l'un à la Passion du Christ, l'autre à la Vierge.

Église romane de THINES (Ardèche). Lundi 14 Août 1995 (21 h).
Dans l'un des plus beaux sites perchés du Vivarais, l'Église de Thines frappe d'admiration par la qualité de sa décoration et l'harmonie colorée créée par l'alternance des claveaux en grès rouge et en granite gris contrastant avec les chapiteaux de calcaire blanc.

Église fortifiée de SAINT-ANGEL (Corrèze). Mercredi 16 Août 1995 (21 h).
Coiffant un promontoire du Plateau de Millevaches, l'ancienne Église du Prieuré de Saint-Michel-des-Anges impressionne par sa façade austère épaulée de puissants contreforts, sa nef élevée flanquée de larges colonnes, son choeur à la fois élégant et pur.

Église Saint-Jacques-le-Majeur de LANOBRE (Cantal).Vendredi 18 Août 1995 (21 h).
Non loin du Lac de Bort-les-Orgues et du Château de Val, l'Église de Lanobre est, avec ses voûtes élancées et sa série de chapiteaux sculptés, l'un des fleurons de l'Art Roman en Haute-Auvergne.

Église monolithe d'AUBETERRE-SUR-DRONNE (Charente). Lundi 21 Août 1995 (21 h).
Fierté d'une bourgade ancienne aux rues escarpées dominant une vallée aux verts pâturages, classée parmi les"Plus Beaux Villages de France", ce sanctuaire rupestre prodigieusement haut, creusé dans le roc d'une falaise de craie blanche, abritant un ossuaire et décoré d'un mausolée, évoque de façon poignante les premiers âges souterrains de la Chrétienté.

Église Saint-Pierre d'EVAUX-LES-BAINS (Creuse). Mercredi 13 Septembre 1995 (20 h 30).
Son imposante abbatiale romane restaurée, aux voûtes en berceau habillées de bois, constitue l'un des attraits de la cité évahonienne, charmante petite ville d'eaux dont le thermalisme était déjà connu et exploité des Gallo-Romains.

Dans le cadre du Festival d'Art Roman d'Issoire et des Journées du Patrimoine
Église de Mailhat à LAMONTGIE (Puy-de-Dôme). Samedi 16 Septembre 1995 (18 h).
Située dans le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez, la très ancienne église de Mailhat, qui donne lieu à une procession le 15 Août, présente une abside décorée d'arcatures et de modillons ainsi qu'un portail orné de sculptures primitives. Les chapiteaux romans illustrent par des scènes symboliques le triomphe du bien et de la résurrection.


Année 1996 : Participation au Vingtième Anniversaire du Spoleto Festival U.S.A.

Le SPOLETO FESTIVAL U.S.A., considéré outre-Atlantique comme le "America's Finest Arts Festival" , voire comme "The World's Most Comprehensive Art Festival", doit son prestige à la qualité des centaines d'artistes internationaux engagés, au gigantisme, à la diversité et à l'inventivité d'une programmation qui propose cinq à dix spectacles quotidiens pendant une vingtaine de jours. Il se déroule chaque printemps dans la très élégante ville historique de Charleston en Caroline du Sud.

Deux prestations dans le cadre des INTERMEZZI du Festival :
Grace Episcopal Church (Charleston, South Carolina). Lundi 27 Mai 1996 (17 h 30) et Jeudi 6 Juin 1996 (17 h 30).


Année 1997-1998 : Année sabbatique.


=============================

4) L'avis de la presse : extraits d'articles



Année 1994

"Noth : Jean-Louis Pasteur, apôtre du chant grégorien
...Dans le choeur éclairé par les seules flammes des cierges, Jean-Louis PASTEUR redonne ses lettres de noblesse au Chant Grégorien, composé d'une succession de flux et de reflux, ponctué de respirations, nuancé d'élargissements, de rebonds et dont le rythme libre souligne l'accentuation et l'articulation du texte latin.
La voix pure et mélodieuse de Jean-Louis PASTEUR se prête à la perfection à cet exercice délicat. Il s'en dégage une ferveur mystique à la fois puissante et sereine qui séduit et émeut le public présent à ce concert exceptionnel..."
La Montagne, 2 Août 1994

"Evaux-Les-Bains : Succès des chants grégoriens
Jean-Louis Pasteur a conquis le public de l'église d'Evaux-Les-Bains.
Pour la bonne centaine d'auditeurs de Jean-Louis Pasteur, l'église d'Evaux-Les-Bains avait trouvé les voix de l'Abbaye de Solesmes.
Chants très particuliers mais très appréciés par le public qui ne ménagea pas les applaudissements.
Car l'interprète montra ses hautes qualités vocales. Ce furent vraiment deux heures de remontée dans le temps. Une soirée pas comme les autres."
La Montagne, 27 Juillet 1994

"Chants grégoriens à Chéniers
... Un nombreux public est venu entendre cette voix qui, seule, sans soutien instrumental, fait vibrer les voûtes romanes et naître l'émotion."
La Montagne, 28 Juillet 1994

"Jean-Louis Pasteur : Solo a cappella
Le chanteur creusois Jean-Louis Pasteur a connu un beau succès dans son département en chantant, cet été, a cappella dans les églises. Il part à la conquête des régions voisines.
Les portails se sont refermés et le silence est retombé sur la plupart des églises creusoises qui ont accueilli les chants de Jean-Louis PASTEUR. Pourtant le souvenir vivra encore longtemps dans les coeurs de ces soirées où, à la seule lueur des cierges, une voix a su recréer sous les voûtes de granite la magie d'une musique si ancienne qu'elle nous ramène aux sources de notre civilisation.
Les nefs, et même les collatéraux, s'étaient remplis pour la circonstance, de vacanciers comme de creusois: une cinquantaine de spectateurs à Noth, Clairavaux, Chéniers; autour de 80 à Saint-Bard, Auzances, Vallières, Evaux-les-Bains; près de 100 à Ars.
Les organisateurs, mairies ou comités des fêtes, en furent les premiers surpris, très agréablement puisque, fait rare en matière de concerts non subventionnés, ils sont tous sortis bénéficiaires d'une opération qui, de surcroît, mettait en valeur le patrimoine communal.
Quant à Jean-Louis Pasteur, il a eu la joie de chanter devant un public chaleureux, receptif, vite séduit, comme en témoigne son livre d'or, par la beauté fervente et simple du chant grégorien et par l'émotion communicative de l'artiste.
Les nostalgiques du culte en latin ont retrouvé maints chants de leur enfance chargés de souvenirs heureux. Les mélomanes ont apprécié la qualité vocale et la performance d'un interprète qui chante par coeur, pendant une heure et demie, l'intégralité de ses programmes. Les jeunes générations, bien représentées, ont découvert avec curiosité et intérêt que le déluge des décibels n'est pas une base incontournable de l'expressivité musicale!..."
La Montagne, 23 Août 1994

"Antignac : Rendez-vous singulier
Armé de son seul diapason, dans une quasi-obscurité, Jean-Louis Pasteur chante a cappella un répertoire de chants grégoriens, au milieu des cierges qu'il a préalablement pris soin d'allumer. "Au début du récital, je crée une atmosphère", explique-t-il."J'allume des cierges, comme je suis un peu tremblant et hésitant, ça prend du temps et ça met dans une ambiance où le temps n'a plus vraiment d'importance."

Eglise d'Antignac en Cantal (France)

En visite dans la région, à la recherche d'églises romanes susceptibles de l'accueillir, c'est à Antignac qu'il a voulu se produire. Samedi soir, son voeu était exaucé. Ce Creusois, qui cherche à animer de sa seule voix les églises romanes, prenait place dans la nef de l'église Saint-Pierre. C'est avec le Veni Creator, un hymne du dimanche de la Pentecôte, qu'il débutait son récital. Il poursuivait par la messe des anges qui ne manquait pas de raviver la mémoire des anciens. Chaque morceau était présenté avec la traduction du texte latin.
Introïts, offertoire, antienne ou chants ordinaires se sont ainsi succédés avec, pour conclure, une vigoureuse acclamation à l'intention de tous les saints, chantée pour les grandes occasions.
UNE MARGINALITE ASSUMEE
Conjuguer au singulier les chants grégoriens est le défi que s'est lancé Jean-Louis Pasteur, en 1989. Le résultat se caractérise par un hymne légèrement différent des interprétations de groupe où la respiration se trouve facilitée. Ce qui l'intéresse dans ce répertoire, c'est la qualité musicale de ces chants et une certaine sensibilité, "la religion chrétienne représente l'essence même de notre civilisation."
"Je ne m'intéresse qu'à ce que les autres ne font pas", explique-t-il pour justifier son parcours musical, jalonné de guitare classique, d'une anthologie de la guitare flamenco et de cet imposant travail sur les chants grégoriens qu'il mène en autodidacte à partir de traités et recueils de l'abbaye de Solesmes. ..."
La Montagne, 22 Août 1994


Année 1995

"Mailhat s'illumine de chants grégoriens.
Pour fêter les Journées du Patrimoine, l'église de Mailhat a plongé ses visiteurs de samedi dans l'ambiance mystique du Moyen-Age, le temps d'un récital de chants grégoriens.

Eglise de Mailhat en Puy-de-Dôme (France)

Les Amis de l'église de Mailhat, association qui a lancé la restauration de ce superbe édifice roman et s'occupe de son animation, avait invité le soliste Jean-Louis Pasteur à interpréter une vingtaine de chants grégoriens.
...
C'est au chant grégorien, auquel il s'est formé en autodidacte, que Jean-Louis Pasteur consacre la plus grande partie de son temps depuis l'an passé. C'est en 1994 qu'il avait lancé en Creuse le récital qu'il a donné samedi à Mailhat.
"Pour animer à mon humble échelle les édifices romans qui me fascinent. Que nous soyons croyants ou non, l'héritage artistique et culturel de l'art grégorien ne peut laisser indifférent car il ramène aux sources de notre civilisation."
Jean-Louis Pasteur est entré seul dans le choeur, allumant sept cierges dans l'église plongée dans l'obscurité. C'est donc dans une faible lueur dorée, comme pour mieux ressusciter l'intimité et l'austérité du Moyen Age, que l'artiste a enchaîné vingt et un chants grégoriens, tous dédiés à Marie ou à la Passion du Christ.
"A cappella", sans micro ni accompagnement musical, Jean-Louis Pasteur ne manquait donc que d'une robe de bure pour passer pour une moine cistercien !
Mais un autre signe l'aurait trahi. Sa main droite s'animait, arrachait des notes invisibles, comme pour mieux aider sa voix à s'envoler. Loin de la statique pieuse des choristes du Moyen Age..."
La Montagne, 21 septembre 1995

"Chant grégorien : Un interprète aux anges.
L'abbaye de Saint-Angel accueillait, mercredi soir, un récital de chant grégorien. Deux heures de pur plaisir dans un cadre grandiose, spécialement choisi par le chanteur.
Le rituel est précis, quoique timide. Avant chaque récital, Jean-Louis Pasteur se présente dans l'obscurité de l'église et allume une dizaine de bougies soigneusement disposées autour du choeur.
"Il s'agit de recréer l'ambiance de l'époque, quand le temps n'avait pas d'importance", explique-t-il.
Pour mieux restituer l'époque du chant grégorien, codifié au IXe siècle, Jean-Louis Pasteur chante a cappella, sans amplification ni éclairage autres que ceux de l'église.
"La silhouette du chanteur, dans une lumière tamisée, est plus agréable à regarder qu'un visage trop éclairé, pense-t-il, et comme je chante tout par coeur, je n'ai pas besoin de beaucoup de lumière."
Et l'ambiance emporte vite le public.
Dès le premier Ubi Caritas, le chanteur s'approprie l'espace de l'abbaye, par un placement précis de la voix qui révèle l'ampleur de son travail.
Chaque voûte résonne des arsis (flux) et des thesis (reflux) que le chanteur imprime à ses paroles liturgiques.
CHANTEUR SOLITAIRE
Jean-Louis Pasteur n'a pas une formation spécialement religieuse, même s'il avoue "trouver dans le chant grégorien une plénitude inédite".
...
En 1986, il quittait Paris pour s'installer dans la Creuse.
Le désir d'animer les trésors de l'architecture romane l'a conduit au chant grégorien.
Un domaine dans lequel il va complètement s'immerger, intégrant le choeur grégorien de Tours pendant un an.
Après trois ans de travail, il s'est lancé dans l'interprétation solitaire.
Lorsque l'on écoute Jean-Louis Pasteur, on constate qu'il utilise le renvoi des puissantes parois pour respirer sans interrompre trop brusquement la mélodie.
L'AMBIANCE D'UN EDIFICE
Cette osmose parfaite avec le lieu sacré qui accueille Jean-Louis Pasteur ne doit rien au hasard. Chaque église fait l'objet d'un test de la part du chanteur. "Je cherche une atmosphère, raconte Jean-Louis Pasteur. A Saint-Angel, la hauteur sous voûte et le dépouillement conviennent au chant grégorien, qui est très dépouillé et doit permettre aux âmes de s'élever."
L'Abbaye de Saint-Angel l'a comblé. "C'est la première ou la seconde plus belle église que j'aie fréquentée. Ce soir, j'étais aux anges."
S'il se permet une incursion dans les inspirations du groupe techno Enigma, Jean-Louis Pasteur ne considère pas que le chant grégorien soit "adapté aux boîtes de nuit". Ce qui est sûr, c'est que le chant grégorien est au coeur de notre patrimoine, même si peu de gens s'occupent de le pérenniser.
Pour Jean-Louis Pasteur, "cette musique est partie intégrante de notre patrimoine, au-delà de toute pratique religieuse.""
La Montagne, 19 Août 1995

"Ternant : L'atmosphère des messes d'antan.
...
La municipalité de Ternant, avec la complicité de l'abbé Gaudry, réalise une première en s'associant la venue de ce chanteur éclectique et atypique, devenu dans sa thébaïde creusoise un évocateur de l'atmosphère des messes d'antan."
Centre-France, 15 Août 1995

"Aubeterre-sur-Dronne : Chant grégorien à l'église monolithe.
Artiste exceptionnel, Jean-Louis Pasteur, fasciné parl'architecture romane, interprète le chant grégorien dans les édifices, qu'il s'agisse d'imposantes cathédrales et abbayes ou de modestes églises de village. Jean-Louis Pasteur a choisi l'impressionnante église monolithe d'Aubeterre pour pratiquer son art dans ce sanctuaire doté d'une acoustique réverbérante très intéressante.
...
Devant des spectateurs avertis et venus nombreux, Jean-Louis Pasteur a su faire partager son amour du chant grégorien, solo a cappella.
Dernier concert programmé cet été après deux concerts des Cosaques du Don à l'église monolithe. ..."
Sud-Ouest, 13 septembre 1995

"Evaux-Les-Bains: un beau concert.
Pour son avant-dernier concert de l'été, Jean-Louis Pasteur est venu, mercredi, illuminer l'église d'Evaux-Les-Bains.
Le public était réuni dans le choeur dans une quasi-obscurité lorsque retentit la voix chaude de Jean-Louis Pasteur. Le premier morceau fut chanté dans cette ambiance puis l'artiste a allumé un à un les cierges et les bougies, créant une intimité avec son public pour un récital de deux heures sur le thème : "La Vierge et la Passion du Christ."
Le public enthousiaste n'a pas ménagé ses applaudissements et les rappels."
La Montagne, 20 Septembre 1995


Année 1996

Spoleto Festival U.S.A., Charleston, South Carolina : Intermezzi II
O Filii et Filiae, Stabat Sancta Maria, Dies Irae
"... Pasteur sang according to the style of chanting invented a century ago by the monks in Solesmes, France. His voice is pleasant, he sings in tune and he has excellent diction. ..."
The Post and Courier, Spoleto Today, May 28th 1996

Grace Episcopal Church à Charleston en Caroline du Sud (Etats-Unis)
 

Spoleto Festival U.S.A., Charleston, South Carolina : Intermezzi VI
Exsultet, Carolingian Acclamations
"... Baritone Jean-Louis Pasteur led off with two Gregorian chants, and with a couple of candles and some dimmer lights, there was an attempt to create an appropriate atmosphere for this music. ..."
The Post and Courier, Spoleto Today, June 7th 1996


=============================

5) L'avis du public : extraits du livre d'or


La musique

"Une voix chaude, modulée, donnant un immense plaisir. Sans doute beaucoup de travail pour en arriver là. Avec mes félicitations."

"Merci pour la pureté de la voix, l'intériorité qui transparaît et nous élève. C'est rare de jouir de la passion d'un concertiste aussi doué."

"Quelle voix, quelle mémoire ! Bravo."

"Votre voix est à la musique ce que les pleins et déliés sont à l'écriture."

"Impressionnant pour une personne seule. Quel bon moment."

"Merci pour cette voix extraordinaire."

"Bravo pour la performance vocale."

"Bravo et merci pour ce concert spirituel dont le rythme est presque moderne."

"Ce fut un enchantement ! Merci !"

"Un plaisir exceptionnel, une performance extraordinaire. Merci pour ce beau grégorien."

"Merci, c'était sublime ! Félicitations. De tout coeur, bonne et longue route."

"Magnifique, merveilleux."

"Etonné, surpris, enthousiasmé, bravo. C'est une première pour nous et c'est une belle et grande première."

"L'interprétation était très émouvante et très belle. Elle m'a fait connaître un domaine du chant que j'ignorais."

"Vous m'avez fait découvrir mon premier concert de chant grégorien a cappella. C'était super !"

"Quelle joie d'entendre tous ces superbes chants. Un grand merci."


La spiritualité

"Ce que l'homme ne peut pas dire, il le chante."

"C'était magnifique, cela m'a donné une énergie formidable. J'étais bercée et embarquée sur des nuages de sons voluptueux en l'honneur de Dieu. Merci pour cette soirée. Bravo."

"Souffle de sérénité, instant de divin peut-être... instant de paix partagée entre tous. Merci."

"Merci par vos chants d'offrir un temps de recueillement et de "foi primitive", c'est-à-dire de faire monter le "chant du coeur" au-delà de nous."

"Merci pour cette soirée. Continuez pour notre joie, notre foi en un monde meilleur."

"J'ai été impressionnée par votre voix dans cette église monolithe. Ca me transporte dans des lieux non terrestres, qui passent au-delà de la vie dans le domaine des morts. Ca me rappelle le "Dies Irae", Jour de la Vengeance. Ca me terrifie et ça me fait peur et pourtant c'est d'une beauté extra-terrestre."

"Un moment d'éternité."

"Un avant-goût du Paradis."

"Du haut de leur Paradis, j'espère que les moines bénédictins de cette église ont entendu comme nous Jean-Louis Pasteur interpréter leurs chants avec sa voix magnifiquement harmonieuse. J'ai passé un moment exceptionnel de haute spiritualité et je l'en remercie."

"La paix et la sérénité retrouvées. Vous m'avez offert un vrai bonheur."

"Votre chant me transporte, c'est une grâce que vous donnez. Merci de tout mon coeur."

"Vous nous avez transportés sur les plaines éternelles. Merci."

"Merci pour ce 7e ciel."


L'émotion

"Merci pour les moments pleins d'émotion intense que vous nous avez fait vivre."

"Merci pour la magie et l'irréalité de ce moment."

"Il y avait deux choses merveilleuses ce soir : ces pierres qui vibraient grâce à une belle voix , et ces coeurs qui vibraient grâce à cette belle musique."

"Merci de nous avoir réjoui le coeur, qui parfois a tant de peines !"

"Bravo, superbe, encore des êtres sur terre qui sont nés pour faire partager leur savoir."

"Merci pour cette merveilleuse soirée, remplie de communion, de sérénité dégagées par votre rigueur, votre voix claire et mélodieuse. Bonne route."

"La solitude, la pureté pour une communion."

"Merci pour ce grand moment d'émotion."


La nostalgie

"La perfection du grégorien ne se retrouve dans aucune musique... Sachons ne pas l'oublier ! Merci!"

"Un récital qui rappelle bien des souvenirs de la messe en latin, un moment très émouvant et un cadre exceptionnel."

"Pensionnaire dans une école chrétienne, j'ai entendu dix ans durant la messe en chant grégorien. J'ai fredonné avec vous. Vous m'avez rappelé des souvenirs profonds. C'était divin, sublime. Surtout, n'arrêtez pas."

"Merci de m'avoir donné un moment de bonheur avec ma grand-mère sur un banc d'église bretonne."

"Merci, un régal et des souvenirs d'enfance."

"Merci pour cette prestation originale dans sa forme soliste et courageuse. Merci de contribuer à perpétuer le magnifique et saint chant grégorien."

"Merci ! Et que revive le chant grégorien !"

"Merci de nous avoir fait revivre ce que de nombreux hommes et femmes ont chanté autrefois. Merci de garder vivant ce patrimoine culturel."

"Merci pour de précieux souvenirs d'un passé lointain au Canada."

"Comme dit Georges, "sans le latin, la messe nous emmerde"."


Le cadre

"Formidable de vous avoir eu dans notre petite commune. Merci."

"Un grand merci pour cette belle voix qui a merveilleusement animé notre vieille église que j'aime tant."

"J'ai rarement assisté à une telle soirée à Antignac."

"Merci d'avoir fait revivre pour quelques heures ce haut-lieu de Saint-Angel."

"Quelle émotion pour moi d'entendre l'Essentiel en ma vieille église de Ternant."

"Symbiose parfaite entre lieu et voix ! Merci pour ces chants superbes qui nous ont émus et nous ont initiés à une musique peu présentée."

"Merci d'avoir choisi notre Abbaye pour vos chants."

"Un grand moment de musique dans une grande église qui ne devait pas avoir vu cela depuis quelques siècles."

"Votre voix fait vivre l'air et l'âme. Elle est merveilleuse dans cette église si maternelle."

"Merci pour ce merveilleux moment, une voix et une église qui vont à merveille."

"Toute initiative pour animer le monde rural mérite un soutien."


L'avis des enfants

"Salut mon pote, j'aime bien le rap et la techno mais ce que tu fais j'ai bien aimé." Signé : Vincent

"Cette soirée était magnifique." Signé : Christophe

"C'était très beau, félicitations et bravo, j'ai bien écouté." Signé : Maude

"Je vous aime bien." Signé : Virginie.

"C'était formidable." Signé : Muriel

"Le spectacle était très bien." Signé : Pierre, 8 ans.

"Je suis heureuse d'être allée à ce spectacle avec mon papa, car j'ai bien aimé vos chants." Signé : Claire, 9 ans.

"Merci de votre très bonne soirée. Vous avez très bien chanté." Signé : Timur.

"J'ai beaucoup aimé votre mélodie." Signé : Adrien.

"Merci pour cette soirée ! Encore merci !" Signé : Céline.


=============================

6) Les modalités du récital


Le programme

Le récital comporte deux parties séparées par un entracte.

Chacune de ces parties, d'une durée de trois-quarts d'heure à une heure, est construite comme une messe fictive, offrant, dans l'ordre où ils se succèderaient lors d'une cérémonie, des chants du Commun et des chants du Propre, des hymnes et des antiennes. Ces chants sont choisis pour former un ensemble cohérent autour d'un thème fédérateur en même temps que varié à l'oreille dans ses enchaînements. Le récital se termine invariablement par les Acclamations Carolingiennes, vigoureuses litanies appelant la protection des Saints sur toute la Chrétienté et en particulier sur les personnes présentes.

Chaque pièce fait l'objet d'une courte présentation préalable, dans laquelle l'artiste précise le contexte liturgique et traduit tout ou partie du texte latin.

L'obscurité se fait au début du récital et, à son entrée dans le choeur, l'artiste allume les cierges qui constitueront le seul éclairage de la veillée.

Il chante en principe devant l'autel mais, pour mettre à profit l'architecture et l'acoustique du sanctuaire, il peut interpréter certains morceaux, notamment les chants de procession, en circulant lentement dans les déambulatoires et en demeurant invisible du public.


Le contrat

Désireuses de programmer des spectacles, les collectivités locales, publiques ou privées, en sont souvent dissuadées par des formalités administratives inextricables. Le présent contrat est spécialement conçu pour leur offrir une appréciable simplification puisqu'aucune déclaration n'est requise.

Le contrat est passé entre le PRODUCTEUR (mairie, comité des fêtes, Association, Festival, Collectivité locale etc...) et l'ARTISTE, agissant en son nom en sa qualité de Compositeur-Editeur-Interprète de Musique inscrit sous statut de profession libérale.

Rémunération totale T.T.C. (T.V.A. au taux des spectacles vivants 2,1 % incluse) de l'ARTISTE par récital : veuillez le consulter directement.

Forme du règlement: l'ARTISTE est engagé en tant que prestataire de service libéral. Sa rémunération lui sera remise dès l'issue du spectacle en échange d'une facture acquittée.

Déclarations administratives: l'ARTISTE oeuvrant sous statut de profession libérale, le PRODUCTEUR est dispensé de toutes les déclarations afférentes à l'embauche des salariés intermittents du spectacle. Par ailleurs, le répertoire proposé étant anonyme et multiséculaire, il appartient au domaine public et ne nécessite aucune déclaration auprès de la S.A.C.E.M..

Commodités en nature: le PRODUCTEUR fournira 5 entrées gratuites à l'ARTISTE et lui assurera pour deux personnes (son assistant et lui-même):
- une collation deux heures avant le début du spectacle, un souper à l'issue de celui-ci;
- l'hébergement pour la nuit suivant le spectacle.

Publicité: l'ARTISTE remettra au PRODUCTEUR au moins un mois avant la représentation:
- les affiches spécifiques de ce spectacle, que le PRODUCTEUR se chargera de faire apposer.
- un article de presse-type, que le PRODUCTEUR se chargera de remettre pour parution aux correspondants de presse concernés.
Le PRODUCTEUR se chargera par ailleurs d'informer les chaînes de radio et de télévision concernées (France-Musique,Radio-France décentralisée, FR3 régionale...), afin qu'elles puissent annoncer le récital. Il a toute latitude pour effectuer d'autres actions de promotion qui lui paraîtraient souhaitables.

Les programmes du récital seront remis avant l'entrée du public par l'ARTISTE au PRODUCTEUR, qui se chargera de les proposer aux spectateurs. Le produit de cette vente reviendra intégralement à l'ARTISTE.

Pour le reste, se reporter aux conditions générales agréées par le Syndicat National des Artistes Musiciens de France.


L'organisation pratique

LIEU DU SPECTACLE:
- Le récital a lieu dans une église, romane ou gothique.
- Le chanteur se placera au point de meilleure sonorité, soit la croisée soit le choeur, éventuellement la tribune. Il devra disposer de 6 m² dégagés de tout mobilier et ne devra pas être visuellement coupé de l'auditoire installé dans la ou les nefs.
- L'artiste devra pouvoir disposer de la sacristie ou d'une pièce attenante pour se préparer.Celle-ci sera équipée d'un miroir et d'eau courante, à défaut d'un broc d'eau et d'une bassine, avec savon et essuie-main.

MATERIEL REQUIS:
1) Tous les porte-cierges disponibles (au moins six) et les cierges de diamètre 5 à 7 cm que le Curé desservant sera en mesure de prêter, le concert se faisant à la lumière des bougies. L'artiste apporte lui-même une provision minimum de cierges.
2) Un lutrin ou un pupitre pour déposer les documents.
3) Une grande table disposée à l'entrée pour permettre à l'artiste de présenter son travail et de mettre un livre d'or à la disposition de l'auditoire.
4) Facultativement, quelques bouquets de fleurs decorant le choeur seront les bienvenus.

PERSONNEL REQUIS:
1) Un membre de l'organisation pour tenir les entrées.
2) Une personne pour distribuer les programmes fournis par l'artiste et vendus à son profit. Ce peut être un enfant de la commune auquel l'artiste se fera une joie d'offrir un pourcentage du produit des ventes.



=============================

7) Pour prendre contact

Il vous suffit de laisser un message à Jean-Louis PASTEUR en cliquant ici.


=============================

8) Les autres pages de Jean-Louis PASTEUR


=============================

Vous êtes à la recherche d'ensembles choraux, de sites musicaux, de fournisseurs de matériel musical,
de partitions de musique vocale en ligne ou papier : les
EDITIONS MUSICALES vous renseignent.

=============================


© Octobre 1998 par Jean-Louis PASTEUR, dernière révision : 7 juillet 2017 par Jean-Louis PASTEUR, http://jeanlouispasteur.org/